Jean Galler, de la chocolaterie à la boulangerie

L’aventure des chocolats Galler étant terminée, Jean Galler retourne à ses premières amours et ouvre, début janvier, deux boulangeries-pâtisseries à Liège.

Jean Galler tourne définitivement la page de la chocolaterie et retourne à ses premières amours. Dans les prochains jours, il va ouvrir deux boulangeries-pâtisseries à Liège.

Cahier de charge des nouvelles boutiques:
*  ouvertes 7 jours sur 7;

* utilisation de produits bio en circuit court et uniquement de saison;

* pas d’emballage plastique;

* livraisons à domicile possibles.

Il le reconnaît toutefois, le chocolat, c’est quarante ans de sa vie. « J’ai fondé l’entreprise en 1976, j’avais 21 ans. Et j’ai eu 180 employés. » On sent néanmoins une pointe d’amertume: « Mon objectif était de racheter les parts, cela n’a pas été possible. Alors il faut passer à autre chose. Aller de l’avant… »

Quiter la direction

En mai dernier, on s’en souviendra, l’actionnaire qatari a pris le contrôle de la chocolaterie Galler. Jean Galler quittait de ce fait la direction pour se consacrer, disait-on alors, à la création et la communication. Six mois plus tard, Jean Galler cédait le solde de ses parts. Salvatore Iannello, alors CFO, était promu CEO. Jean Galler tirait, lui, sa révérence.

Enseigne « Blanche »

Il explique désormais qu’une fois la chocolaterie Galler vendue, il a réfléchi à d’autres projets. Dans sa démarche, il est soutenu par sa famille. « Mon épouse s’est investie à fond: le concept, la déco, c’est elle, même les peintures. C’est quelque chose qui nous ressemble. » Même le nom des pains est l’oeuvre d’Yvette Galler.

Parlons de ces boulangeries. Leur nom: « Blanche », en un clin d’oeil à son père et son grand-père, eux aussi boulangers. « Blanche, c’est la couleur de leurs mains dans la farine. »

La première ouvrira ses portes le 2 janvier à Chênée. Une seconde est prévue pour le 4 janvier. « J’annoncerai le lieu le 2 janvier. »

Jean Galler précise qu’elles seront achalandées depuis un atelier situé en région liégeoise. Dans un premier temps, douze personnes y seront occupées.

Jean Galler mettra aussi la main à la pâte. « Une pâte, ça peut reposer une journée. Je ne vais pas bosser toutes les nuits. Ma priorité, c’est notre travail certes, mais aussi, c’est la famille. »

Des prix accessibles
Dans les étals, les produits traditionnels: pains, baguettes. Pour les pâtisseries, on retrouvera des tartes au riz, des éclairs et des spécialités adaptées à la saison. Mais pas de pralines. « On ne trouvera pas mon nom. En cédant l’entreprise, j’ai tout cédé. J’ai une clause de non-concurrence. »

Outre les livraisons à domicile, Jean Galler prévoit aussi une sorte de « drive-in ». « Nous avons prévu un service avec un étudiant. Si vous avez commandé, vous téléphonez pour dire quand vous arrivez. Et dans les minutes qui suivent, un de nos étudiants sortira du commerce pour vous apporter votre marchandise sans que vous ayez besoin de sortir de votre voiture. »

Un salon de dégustation figure également au programme.

Et côté tarifs? Jean Galler insiste: « Nos prix seront accessibles même si c’est du bio, même si c’est de la qualité. »

Source: l’echo

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