La boulangerie de Robert Tréfois fait probablement partie des plus vieux commerces de Farciennes. Une de ces rares enseignes qui travaillent encore la matière première de façon tout à fait artisanale. Pour un produit fini aux saveurs impressionnantes.
Dans la boulangerie de Robert Tréfois, pas de frigo gigantesque présentant des centaines de desserts à l’apparence alléchante. Pas de décoration extravagante, non plus. Pourtant, une fois qu’on passe la porte, notre nez est directement titillé par une délicieuse odeur de pain frais. La boulangerie, située rue Carlo Hénin, est sans prétention. Mais ne vous y méprenez pas, là-bas, le pain on le maîtrise.
De la matière première au produit fini: tout est fait maison
Robert, 67 ans, et sa compagne Annie, 57 ans, ont repris la boulangerie centenaire il y a 40 ans. Ils se sont installés à Farciennes, mais Robert avait déjà acquis beaucoup d’expérience du côté de Chareroi. Là-bas, tout est fait maison : de la matière première au produit fini. « La semaine, nous nous levons entre 3 et 4 heures du matin. Le week-end, c’est parfois à minuit », nous explique Annie. « La semaine, je fais entre 50 et 60 pains », ajoute Robert. « Il faut que les gens puissent acheter du frais tous les jours. »
Dans le petit commerce, on trouve tout ce dont on peut avoir envie : pains en tous genres, baguettes, piccolos, gosettes, galettes, tartes, gâteaux et autres viennoiseries. On y retrouve même les deux spécialités : les bons baisers de Robert et la tarte au riz. « Je fais tout moi-même : la pâte, la crème, même le levain ! Évidemment, je laisse une part de secret dans mes recettes. »
Dès 6h30
La boulangerie travaille beaucoup sur commande, donc, n’hésitez pas à décrocher votre téléphone pour vous essayer aux délices de Robert Tréfois. Pour les lève-tôt, rien de plus pratique : « Nous ouvrons dès que le pain est fait, plus souvent dès 6h30. Les gens s’arrêtent sur le chemin du travail, même le chauffeur de bus ! » Encore une fois, c’est l’authenticité du travail de maître boulanger qui attire le client. Qui résisterait à ces croissants encore roulés à la main ?
Le savoir-faire, vous l’aurez compris, est la seule publicité dont à besoin la petite boulangerie. « Rien que du bouche-à-oreille ! »
Une petite boulangerie dont tout le charme se trouve dans le respect d’un artisanat qui se perd, malheureusement, au fil des ans.
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