Renauld Arnould, commerçant indépendant à Saint-Hubert depuis 1996, exprime sa frustration face aux taxes qu’il doit payer. Deux factures l’indignent particulièrement : la taxe sur les terrasses, imposée malgré son désaccord initial, et la taxe sur le matériel et l’outillage, applicable uniquement aux indépendants avant 2006, considérée comme discriminatoire.
La taxe sur le matériel et l’outillage
La taxe sur le matériel et l’outillage, dont le montant s’élève à 3 258 €, concerne le matériel acquis avant 2006. Renauld déplore le caractère discriminatoire de cette taxe, relevant que ses concurrents installés après 2006 en sont exemptés. Cette charge financière, cumulée à d’autres taxes, totalise 7 579,25 € cette année, causant des difficultés financières à Renauld, qui mentionne avoir dû payer 8 200 € l’année précédente.
Par ailleurs, la conversion des places de parking devant son commerce en terrasses, due à un plan de rénovation urbaine, suscite également son mécontentement. Renauld préférerait conserver ses places de stationnement plutôt que d’avoir une terrasse imposée, entraînant des coûts supplémentaires et nécessitant du personnel, sans réel bénéfice pour lui.
Un impact négatif
Cette situation des taxes accablantes inquiète Renauld, qui envisage de demander un étalement des paiements. Il exprime son désarroi, soulignant que les petits commerçants indépendants sont souvent les plus impactés et que cela pourrait avoir un impact négatif sur l’activité commerciale à Saint-Hubert.
Face à ces préoccupations, Pierre Henneaux, bourgmestre de Saint-Hubert, souligne que ces taxes étaient déjà existantes mais n’avaient pas été perçues en raison de la pandémie de COVID-19, précisant qu’elles sont désormais perçues par la commune. Il insiste sur le fait que la perception de ces taxes vise à soutenir l’économie locale, mais reconnaît que cette situation peut créer des désagréments pour les commerçants locaux.
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